Cas 2a La température de l'eau étant supposée constante dans ce cas, on peut représenter l'état de l'air par une ligne telle que AB à la figure 4-N . Le point C situé entre les températures bulbe sec et bulbe humide de l'air, représente la température constante de l'eau. Le point A représente l'état initial de l'air et le point B son état final. La situation du point B dépend uniquement de la construction et des caractéristiques du dispositif humidificateur. Plus l'air reste longtemps  en contact avec l'eau plus le point B se rapproche du point C.

Cas 2b Si on laisse refroidir l'eau jusqu'a ce que sa température finale se trouve entre les températures initiales bulbe sec et bulbe humide de l'air, l'air est alors à la fois refroidi  et humidifié. La température bulbe sec de l'air diminue, mais sa température bulbe humide et son point de rosée montent. L'augmentation de la température bulbe humide est due au fait que la quantité de chaleur latente absorbée par l'air est supérieure à la chaleur sensible qu'il perd.   Dans ce cas l'état de l'air peut se représenter par une courbe telle que AE à sur la figure 4-N. Le point A correspond à l'état initial de l'air, le point E à son état final et le point D à la température finale de l'eau quittant la chambre de pulvérisation. La situation du point E dépend des caractéristiques du dispositif humidificateur. Le point C correspond à la température initiale de l'eau. Si l'air doit doit être réchauffé et humidifié simultanément, il apparaît d'après le Cas 1b que les températures initiale et finale de l'eau doivent être maintenues au-dessus de la température finale bulbe sec finale recherchée pour l'air. D'autre part, si l'air doit être humidifié sans être réchauffé, la température finale de l'eau doit tomber à une valeur égale ou inférieure à la température bulbe sec initiale de l'air. L'examen des figures 4 L et 4 N, donne une idée claire de ce fait. On remarquera à la figure 4 L, que la ligne droite AC et la courbe AD sont entièrement à droite de la ligne verticale élevée du point A et qui correspond à la température bulbe sec initiale de l'air; ceci est dû au fait que l'air est non seulement humidifié mais chauffé. Au contraire, à la figure 4 N, la ligne AC et la courbe AD sont entièrement à gauche de la ligne verticale correspondant à la température initiale de l'air parce que l'air est refroidi tout en étant humidifié.   Un fait important s'applique aux deux Cas 1b et Cas 2b: quand l'eau se refroidit en abandonnant de la chaleur et de l'humidité dans l'air, sa température finale est forcément supérieure à la température bulbe humide finale de l'air et par suite à la température bulbe humide initiale de l'air - en fait, l'eau ne peut être refroidie à une température égale à la température bulbe humide finale de l'air.